Titre : La mort est une femme comme les autres
Auteur : Marie Pavlenko
Publié en 2015 par Pygmalion
Résumé : Imaginez un monde où personne ne s’éteint.
Imaginez un service de soins palliatifs où personne ne succombe.
Imaginez un univers où la mort en a ras la faux et fait un burn out.
Emm n’en peut plus. Un matin, elle s’arrête et s’assoit. Ses bras sont de plomb, elle pèse une tonne, elle est incapable de se lever.
En se laissant aller à son spleen, elle rencontre Suzie, une jeune femme dont la gentillesse va l’émouvoir.
Commence alors un périple extraordinaire au cours duquel Emm va découvrir la richesse de la nature humaine.
Mon avis : J'ai été attirée par le résumé de ce livre, relatant avec humour ce qui arriverait si la Mort avait un burn-out et décidait de ne plus faucher les humains.
Le thème en lui-même est original : on n'ose pas trop parler de la mort, surtout pas en utilisant l'humour, et surtout, surtout, on n'ose jamais dire que la mort est essentielle. Le grand rêve des hommes c'est d'être immortels n'est-ce pas ?
Bon, honnêtement, ce thème est abordé de façon beaucoup plus superficielle que ce que j'espérais. Sans dire que j’attendais un débat philosophique sur l'importance de la mort (ou non), la condition humaine ou les progrès de la médecine de ce côté, j'aurai quand même apprécié que le sujet soit un peu creusé. La mort est une femme comme les autres se concentre uniquement sur Emm, donc la Mort, et ses états d'âmes. En fait on ne sait pas grand chose de ce qui se passe vraiment, en dehors de l'entourage proche d'Emm : on a quelques flashs d'informations qui nous donne une vue générale de la population, mais c'est tout.
Alors de quoi parle le livre ? On suit plusieurs personnages : Emm et sa Faux (qui est un peu l'équivalent de son double intérieur), Antoine Paladru (un médecin dépassé par les événements) et Suzie (une jeune femme atteinte d'un cancer foudroyant et incurable). Emm,incapable de continuer à travailler, erre sur la Terre, et croise le chemin de Suzie qui est la seule à lui témoigner un peu de gentillesse. Elle décide de suivre cette généreuse jeune femme et finit par se prendre d'affection pour elle et pour sa vie. Et Emm, qui en avait marre des humains, marre de travailler "pour" eux, va finir par comprendre qu'ils ont besoin d'elle et qu'elle a besoin de continuer à travailler car c'est ce qu'elle aime.
J'ai bien aimé ce livre, même si mon avis général est le même que précédemment : le livre est un peu trop superficiel pour que ce soit un gros coup de cœur. Les personnages sont biens, mais je ne me suis pas beaucoup attachée à eux; l'histoire est agréable, mais sans être passionnante; bref c'est une lecture que j'ai appréciée mais j'aurai aimé qu'elle soit un peu plus approfondie.
En fait je conseille La mort est une femme comme les autres si vous souhaitez une lecture légère et agréable, pas prise de tête ! On est bien en lisant ce livre, il est drôle, il se lit vite et facilement, et il y a même des petits moments d'émotions.
En plus je trouve la couverture vraiment jolie et je suis contente d'avoir le livre dans ma bibliothèque !
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