Titre : Des Chrétiens et des Maures
Auteur : Daniel Pennac
Résumé Goodreads : Un matin, le Petit a décrété :- Je veux mon papa.
Il a repoussé son bol de chocolat et j'ai su, moi, Benjamin Malaussène, frère de famille, que le Petit n'avalerait plus rien tant que je n'aurais pas retrouvé son vrai père. Or ce type était introuvable. Probablement mort, d'ailleurs.
Après deux jours de jeûne le Petit était si transparent qu'on pouvait lire au travers. Mais il repoussait toujours son assiette :
- Je veux mon papa.
Mon avis : Aah les Malaussène ! J'aime tous les personnages; vous l'aurez compris avec mes articles précédents, je suis en fan absolue de cette fantasque famille !
Ce nouveau tome n'est pas vraiment une histoire au même titre que les autres : en effet, il s'agit ici d'un tout petit tome (moins de 100 pages je crois) qui se centre sur l'histoire du père du Petit. Car, pour ceux qui n'auraient lu aucun tome, il faut savoir qu'aucun des enfants Malaussène ne sait qui est son père : la mère revient toujours avec son ventre arrondi, mais ne parle jamais des hommes qui sont passés dans sa vie. Si habituellement tous les enfants s'en fichent car Benjamin fait office de père pour tous, le Petit décide un jour de faire la grève de la faim jusqu'à ce qu'il connaisse son père. Benjamin explique alors à son ami Loussa la rencontre avec cet homme, le seul père qu'il ait jamais rencontré.
Ce petit livre est toujours aussi plaisant à lire, surtout qu'on découvre les personnages un peu plus jeunes. En soi, il n'apporte pas grand chose à la saga car c'est juste une petite histoire qui n'a pas d'impact sur les personnages; mais surtout que la fin est ... déroutante ! C'est peut-être une des différences avec les autres livres : on se retrouve presque dans du magical-realism, où on ne sait pas vraiment comment comprendre la chute. Même si au début je n'ai pas su quoi faire de la fin, je trouve au final que cela laisse de la marge au lecteur : s'il veut croire à l'histoire fantastique il le peut, mais il peut aussi s'imaginer une fin réaliste.
En résumé, c'est une jolie histoire qui se lit très (trop) vite !
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