Titre : Le monde selon Garp
Auteur : John Irving
Résumé Goodreads : Jenny Fields ne veut pas d'homme dans sa vie mais elle désire un enfant. Ainsi naît Garp. Il grandit dans un collège où sa mère est infirmière. Puis ils décident tous deux d'écrire, et Jenny devient une icône du féminisme. Garp, heureux mari et père, vit pourtant dans la peur : dans son univers dominé par les femmes, la violence des hommes n'est jamais loin. Un livre culte, à l'imagination débridée, facétieuse satire de notre monde.
Mon avis : Ouh la difficulté pour noter ce livre ! Je suis passée par beaucoup de phases en le lisant : d'abord j'ai adoré et j'ai été captivé par l'histoire de Jenny et de Garp; puis j'ai eu du mal à un sens à l'histoire; j'ai cru que nous allions tomber dans le mélodramatique; enfin j'ai de nouveau beaucoup aimé.
L'histoire avait, a priori, tout pour me plaire : nous commençons par suivre Jenny, féministe avant l'heure (et qui pourtant ne se sent pas féministe car elle fait ce qui lui semble juste) qui en vient a avoir un fils seul dans les années 50. Il s'agit donc de voir comment Jenny et Garp vont évoluer ensemble; et petit-à-petit le livre se détache de Jenny pour se concentrer sur la vie d'adulte de son fils. J'adore les histoires de famille, et celle-ci ne fait pas exception à la règle : Jenny et Garp sont des personnages très intéressants et très complexes et j'ai eu beaucoup de plaisir à les suivre jusqu'à l'âge adulte de Garp.
Cependant, j'ai beaucoup moins aimé Garp adulte car j'ai trouvé le personnage très égoïste. Surtout, pour un homme élevé dans les respect des femmes, j'ai trouvé qu'on était loin d'y être : c'est tout le paradoxe de ce livre (et de Garp) qui est un homme au foyer tandis que sa femme travaille et qui trouve cela normal car c'est une décision prise par le couple; mais qui a coté de ça va tromper sa femme sans état d'âme, et devenir presque fou d'imaginer qu'elle puisse en faire autant. D'ailleurs j'ai trouvé que cette partie du livre était très centrée autour du sexe, sans que cela n'amène grand chose. Je pense que je manque un peu de contexte historique, car il doit s'agir des années 70 en Amérique, d'où la révolution/liberté sexuelle; mais je me suis vraiment questionnée sur l’intérêt de certains passages.
La fin du livre m'a réconcilié avec Le monde selon Garp, car nous nous retrouvons à nouveau dans une histoire centrée autour de la famille, avec des personnages qui sont à nouveau liés entre eux; et qui pensent à autre chose qu'à leur libido.
Au final, je ne l'ai pas forcément très bien noté, mais j'ai aimé ma lecture et je n'ai pas décroché du livre avant de l'avoir fini. Je ne le recommencerais pas à tout le monde, mais si le résumé vous intéresse, foncez !
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